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CETTE ANNÉE LÀ : 1992-93

 

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Saison 1992-93 (Ligue 1)

 

Le groupe : Capron (31), Dalmao (8), Debotté (15), Ferri (34), Guyot (37), Karembeu (35), Le Dizet (27), Lima (22), Loko (35), Makélélé (34), Marraud (38), Martins (8), Moreau (15), N'Doram (31), Ouédec (36), Pedros (37), Vulic (31) et Ziani (20).

Entraîneur : Jean-Claude Suaudeau.

 

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Résumé :  Plongé dans la pire crise de son histoire, au point d’avoir été rétrogradé administrativement, le FC Nantes est finalement autorisé à participer au championnat de France 1992-93. Les collectivités territoriales sont intervenues, un nouveau président, Guy Scherrer, a été nommé, et c’est officiellement sous un nouveau nom (le FC Nantes Atlantique) que le club 6 fois champion de France se maintient en vie, in extremis.

 

La très délicate santé financière des Canaris entraîne une véritable saignée au sein de l’effectif, avec les départs de six titulaires : les défenseurs Thierry Bonalair (Auxerre) et Marcel Desailly (Marseille), les milieux Jean-Jacques Eydelie (Marseille), Joël Henry et Jorge Burruchaga (Valenciennes) et l’attaquant Thierno Youm (Espérance de Tunis). Johnny Mølby, arrivé du Danemark au début de l’année 1992, rejoint l’Allemagne (Mönchengladbach). Dans le sens inverse, outre l’arrière latéral Serge Le Dizet (Rennes) et l’attaquant uruguayen José Dalmao (La Rochelle), on assiste au retour de Fabien Debotté (Caen).

La balance des arrivées et des départs n’est à l’évidence pas équilibrée. Par la force des choses, il va falloir faire confiance aux jeunes. Même si beaucoup d’entre eux ont montré de belles qualités lorsqu’il a été fait appel à eux jusqu’ici, le moins qu’on puisse dire est que les observateurs n’accordent guère de crédit à cet effectif promis à une lutte sans merci pour le maintien.

 

C’est dans son stade de la Beaujoire, le 8 août 1992, que le FC Nantes regoûte à un championnat dont il avait failli être exclu. Le score nul et vierge qui sanctionne la réception de Metz (0-0) n’a guère de saveur, mais qu’importe : les Jaunes sont encore en D1, et ce sont les résultats qu’ils obtiendront sur le terrain qui détermineront leur avenir. En l’espèce, ils sont d’ailleurs encourageants, puisque la jeune équipe de Coco Suaudeau s’impose à Lyon (2-0) avant de confirmer à domicile face à Auxerre (2-1). Et ce n’est pas fini : auteurs d’un bon nul à Nîmes (1-1), les Canaris explosent Le Havre à la Beaujoire (5-2) avant de l’emporter à Toulon (3-1) puis face à Lens (3-2). Après 7 journées de championnat, les voici, toujours invaincus, coleaders en compagnie de Paris-Saint-Germain. Quelle surprise !

 

La première défaite est pourtant toute proche, concédée à Monaco à la fin du mois de septembre (1-3). Mais le coup d’arrêt alors ouvertement envisagé par la presse est loin de se produire : non seulement le FCN remporte consécutivement deux matches à domicile, face à Bordeaux (1-0) puis Lille (4-0), mais il s’en va brillamment battre le quadruple champion de France en titre, Marseille, au Vélodrome (1-0). La vague d’euphorie qui traverse la Loire-Atlantique emporte Montpellier : la seconde meilleure défense avant d’arriver à la Beaujoire est proprement humiliée (6-0). Le lendemain matin, dans l’émission Téléfoot, Jean-Michel Larqué – peu suspect de chauvinisme canari – crie au génie et compare les jeunes leaders du championnat de France à la formidable dream team animée par Johan Cruijff au FC Barcelone !

Alors, c’est vrai, comparaison n’est pas raison… Mais on tient là la confirmation que plus personne ne sous-estime les Jaunes : avec leurs 9 victoires, 2 nuls et 1 défaite décrochés lors du premier tiers de la saison, ils sont redevenus une équipe qui gagne, comme au temps de leur splendeur passée. Le jeu à la nantaise s’écrit à nouveau au présent, et c’est l’ensemble du football français qui s’en trouve rafraîchi.

 

La prise de conscience générale de la qualité des jeunes Nantais ne fait toutefois que compliquer leur tâche. Les voilà désormais attendus au tournant et sommés de confirmer. La deuxième moitié de l’automne est difficile. Après une défaite à Saint-Etienne (0-1), le FCN piétine en concédant 4 matches nuls d’affilée : devant Sochaux (1-1), à Caen (1-1), devant Strasbourg (2-2) et à Valenciennes (1-1). Et la victoire décrochée face à Paris-Saint-Germain (1-0) à la Beaujoire n’est pas fructifiée à Toulouse (0-2). Si le rythme a considérablement baissé, rien n’est perdu et les Canaris mènent toujours le classement à la trêve : en compagnie d’Auxerre, ils sont champions d’automne, avec cependant très peu d’avance sur leurs poursuivants puisque Bordeaux, 6ème, n’est jamais qu’à 3 points derrière.

 

Au sortir du repos hivernal, on retrouve une équipe moins géniale qu’en octobre, mais plus sûre d’elle qu’en novembre, et cela se traduit notamment par une certaine solidité à domicile : seul un match nul face à Toulon (0-0) vient perturber une série de victoires obtenues à la Beaujoire devant Lyon (1-0), Nîmes (2-0) et Monaco (1-0). A l’extérieur, c’est plus délicat : le bon match nul décroché à Auxerre (1-1) est suivi de 3 défaites concédées au Havre (0-2), à Lens (0-1) et à Bordeaux (0-3). A la fin du mois de février, les Jaunes ont sensiblement rétrogradé au classement, mais beaucoup moins qu’Auxerre, presque condamné à finir dans le ventre mou ; et à seulement 3 points du leader monégasque, tous les espoirs leur sont encore permis dans un championnat fou que Marseille n’arrive pas à dominer pour le moment.

 

C’est seulement au mois de mars que les clubs de première division entrent en lice en coupe de France. Le tirage se montre très clément avec les Canaris mais c’est à la force du jarret qu’ils viennent finalement à bout de Bourg-Péronnas, modeste club rhônalpin de DH (4-2 après prolongation). Et si, en définitive, plus qu’un improbable septième titre de champion, cette coupe de France était pour le FC Nantes, 14 ans après ? Les jeunes joueurs de Coco Suaudeau commencent à y croire et arrêtent de se raser tant qu’ils demeurent en course. Et en 16ème de finale, Rodez, qui évolue quand même en deuxième division, est littéralement étrillé en Loire-Atlantique (9-1). Inconsciemment sans doute, le championnat est quant à lui délaissé : auteur d’un bon nul à Lille (1-1), le FCN est battu à la Beaujoire par une Olympique de Marseille définitivement lancée vers le titre (0-2) avant de tomber aussi à Montpellier (0-1) et d’être accroché par Saint-Etienne (0-0). On ne reverra plus le quatuor de tête.

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Les Canaris finissent quand même par se remettre sur les rails et rentrent de Sochaux avec un succès précieux (1-0) dans la course à la 5ème place, hélas non confirmé à domicile face à Caen (1-1). Mais la coupe de France repointe le bout de son nez au mois de mai : en 8ème de finale, un nouveau club de deuxième division, le Gazélec d’Ajaccio, est défait à la Beaujoire, plus difficilement cette fois (1-0). Sur leur lancée, les Jaunes se donnent en spectacle à Strasbourg (4-2) puis dominent Valenciennes (3-1). A trois journées de la fin du championnat, ils peuvent encore mathématiquement prétendre à la deuxième place ! Et voici que, victorieux à Montpellier d’un quart de finale haletant (1-1 après prolongation, 5-4 aux tirs aux buts), ils accèdent aux demi-finales de la coupe de France pour la première fois depuis 9 ans ! Quelle fin de saison inespérée…

 

Défait à Paris (0-1) et écrasé à Metz (0-4), le FC Nantes rentre bredouille de ses deux derniers déplacements en championnat. Entre les deux, il a eu le bon goût de sabrer le champagne pour le dernier match à la Beaujoire en dominant largement Toulouse (4-1). Même si elle n’est pas qualificative pour la coupe de l’UEFA, la 5ème place qui lui échoit finalement récompense au-delà de ses espérances un groupe qui a su relever le défi qui lui avait été proposé onze mois auparavant. Et pour finir en beauté, il reste la coupe de France, dont les demi-finales et la finale se disputent les 6 et 12 juin.

 

C’est à Geoffroy-Guichard, grâce à un but de Nicolas Ouédec, que les Jaunes obtiennent leur billet pour la finale en venant à bout d’une AS Saint-Etienne dépitée de laisser ainsi passer sa chance (1-0). Et c’est encore à l’extérieur que le FCN est condamné à disputer la finale, puisque l’adversaire n’est autre que Paris-Saint-Germain, hôte régulier du Parc des Princes, ce qui présente tout de même l'avantage d'assurer au club une qualification européenne même en cas de défaite. Clin d’œil du destin, l’affiche est la même que la finale d’anthologie de 1983. Malheureusement pour les Canaris, c’est un énième échec en finale (0-3). Malheureusement pour le football, le match part en vrille, un arbitre dépassé expulse 3 joueurs nantais et la fête est gâchée…

Pour terminer cette saison du renouveau, on n’aurait pas pu imaginer plus mauvaise conclusion…

 

 

Pretty Boy   ©  FCNhisto.fr - Le 8 janvier 2007

 

Les détails de la saison :

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