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CETTE ANNÉE LÀ : 1991-92

 

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Saison 1991-92 (Ligue 1)

 

Le groupe : Bonalair (31), Burruchaga (28), Capron (30), Desailly (32), Eydelie (25), Ferri (24), Guyot (25), Henry (21), Karembeu (28), Lima (20), Loko (32), Loussouarn (1), Marraud (37), Mölby (11), Moreau (1), N'Doram (25), Ouédec (21), Pedros (7), Vulic (34), Youm (28) et Ziani (28).

Entraîneur : Jean-Claude Suaudeau.

 

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Résumé :  C'est un FC Nantes un peu patraque qui se présente au départ de la saison 1991-92. Il vient de terminer le plus mauvais exercice de son histoire en première division, marqué par un changement d’entraîneur et sanctionné par une décevante quinzième place. Si le retour de Coco Suaudeau a été salué à sa juste valeur par le peuple jaune, le maintien du club a été arraché de justesse ; et, en raison de sérieuses difficultés financières, son avenir s’écrit en pointillés…

 

Les mouvements de joueurs n’illustrent-ils pas cette morosité ? Outre la retraite bien méritée de Maxime Bossis, voici que Christophe Robert s’en va pour Monaco tandis que Paul Le Guen rejoint Paris-Saint-Germain. Plus anecdotiques sont les départs de Dragan Jakovljevic au Royal Antwerp et de Philippe Montanier à Caen. Au rayon des arrivées, si le Nancéien Jean-Louis Garcia vient prendre la place de deuxième gardien, le club n’enregistre de renfort qu’en défense centrale, avec le libéro yougoslave Zoran Vulic, en provenance du Hajduk Split.

 

Au moins l’archet a-t-il été rendu à la personne idoine. Depuis José Arribas, c’est le coach (comme on dit à Nantes, plus qu’ailleurs) qui prime au FC Nantes. Le retour aux affaires de Coco Suaudeau doit donc être envisagé comme un retour aux techniciens, et c’est ce qui peut arriver de mieux au club… pour sauver ce qui peut encore l’être.

 

Voici donc Coco et son équipe lancés dans ce nouvel exercice. Et ça commence plutôt bien, pardi ! Au terme des 11 premières journées de championnat, marquées par des succès à Rennes (1-0) et à Toulon (2-0) mais aussi à la Beaujoire face à Caen (2-1), Metz (4-1), Saint-Étienne (1-0) et Auxerre (2-0), les Canaris présentent un bilan encourageant de 6 victoires, 3 nuls et 2 défaites – ces dernières concédées à domicile face à Lille (1-2) et au Stadium municipal de Toulouse (1-2).

 

L’automne, néanmoins, est diablement plus difficile avec une succession de défaites à l’extérieur, concédées à Sochaux (1-3), Marseille (0-4), Nancy (1-3) et Monaco (0-1) ; entre-temps, Montpellier (0-0) et Le Havre (0-0) viennent chacun chercher un point en Basse-Loire.

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Mais ces Jaunes-là fonctionnent par cycle. Entre la mi-novembre et la mi-février, ils ne sont battus qu’une fois : à domicile, face à Toulon (1-2). Cannes (1-0), Rennes (1-0), Nîmes (3-2), Lens (1-0) trébuchent à La Beaujoire, et Lyon tombe à Gerland (1-0).

 

Comme tous les clubs de première division, le FC Nantes entre en lice en coupe de France au stade des 32èmes de finale, qui se déroulent à la fin du mois de février. Éliminés à Rennes (0-1), les Canaris entrent dans une nouvelle spirale de défaites. De fait, ils ne remporteront qu’un seul de leurs 10 derniers matches, à domicile, face à Lyon (3-0), pour 4 nuls et 5 défaites – dont une correction par Monaco à la Beaujoire (1-4).

 

Au final, le FCN souffreteux de l’été 1991 termine à une honorable neuvième place dans un championnat survolé par Marseille et Monaco, très homogène pour le reste (le dernier, Nancy, n’est qu’à 10 points derrière). Qui plus est, l’éclosion de Christian Karembeu, Patrice Loko, Nicolas Ouédec, Stéphane Ziani ou encore Reynald Pedros, ainsi que la confirmation du talent de Japhet N’Doram, laissent entrevoir de futures belles pages dans le livre d’or de la Maison jaune.

 

Sauf que, comme cela a déjà été dit plus haut, le club connaît de graves difficultés financières, largement dues à la politique suivie dans les années précédentes. Le constat par la DNCG d’un déficit de 60 millions de francs (environ 9 millions d’Euros) entraîne la rétrogradation administrative du FC Nantes. Le club le plus régulier des 25 dernières années, 6 fois champion de France, repartira donc en deuxième division. Quel choc !

 

 

Pretty Boy   ©  FCNhisto.fr - Le 21 août 2006

 

Les détails de la saison :

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