FCNhisto.fr - Accueil

FCNhisto.fr - FCNantes historique

FCNhisto.fr  Accueil  FCNhisto.fr  Saison  FCNhisto.fr  Historique  FCNhisto.fr  Partenaires   FCNhisto.fr  Liens   FCNhisto.fr  Contact  FCNhisto.fr  Forum   FCNhisto.fr                    

L'actualité 2006-07 de la Maison Jaune

 

 

 FCNhisto.fr Retour page précédente

 

 FCNhisto.fr Flux RSS  FCNhisto.fr

 

 

 

Le 27 novembre 2006

 

Nantes progresse dans la médiocrité

 

Le FC Nantes voit s’éloigner le wagon du maintien après ce piètre résultat contre le Paris Saint-Germain. Les Canaris restent scotchés à la 18ème place du classement avec 12 malheureux points en 15 matchs. Ce résultat nul coûte cher, car si Monaco et Nice, respectivement 16 et 17ème, ne comptent qu’un point de plus, Rennes, Paris SG, Auxerre et Valenciennes, classés de la 12ème à la 15ème place, ont fait le trou, avec 4 points d’avance sur l’AS Monaco…

 

Marche silencieuse...

 

Après les événements tragiques de jeudi soir, il était difficile de revenir au sport et au football. Pourtant tout avait été mis en œuvre pour que l’avant-match se déroule dans le calme. Un millier de supporters parisiens avaient fait le déplacement sur les bords de l‘Erdre. Une bonne centaine d‘entre eux, proches du groupe « Boulogne Boys », encadrée par une cohorte de policiers et escortée par bon nombres de journalistes, avait organisé une marche silencieuse d‘Haluchère à la Beaujoire. Une marche précédée d’une bâche sur laquelle était écrit « Pouvoir Assassin. Vérité pour Julien »

Julien, c’est ce jeune de 25 ans qui est mort jeudi soir, suite à une course folle et tragique dans les rues de Paris. Julien et ses potes coursaient un supporter de Tel-Aviv,  après la défaite au Parc des Princes. Plusieurs dizaines de sauvages, qui proféraient des menaces, des injures racistes et antisémites... Une meute qui courait après un seul homme, un lynchage quoi. On pouvait entendre « sale nègre », « sale juif » ou encore « Le Pen président », le tout accompagné de cris de singes et de saluts nazis… Un policier avait fait son métier, s‘était interposé, mais seul face à une centaine, jeté au sol et frappé, il avait dégainé son arme de service et tiré, atteignant Julien mortellement et blessant un autre supporter parisien.

Cette marche silencieuse, cette bâche avec cette inscription, c’était comme un doigt d’honneur aux véritables victimes, le jeune supporter de Tel-Aviv et le policier, car pour eux, aucune mention sur la bâche, aucun regret affiché. Mais comme l’un est juif et l’autre noir…

 

Place au football, s'il en reste...

 

Essayons d’oublier ces faits inexcusables et intolérables, revenons au football, à ce jeu qui existe encore sur quelques terrains de sport. Car hier soir à la Beaujoire, si quelques supporters parisiens pas fréquentables avaient pu pénétrer dans l’enceinte du stade après avoir trimballé une bâche vierge de remord sur plusieurs kilomètres, le jeu n’était pas au rendez-vous, et à ce sujet les Parisiens n’étaient pas les seuls responsables…

 

Georges Eo devait faire avec les absences de Franck Signorino et Dimitri Payet. Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, Mauro Cetto, victime d'une blessure au mollet durant l‘échauffement, devait déclarer forfait et allonger la liste des joueurs indisponibles.

Malgré tout, le coach nantais proposait une équipe offensive sur le papier. Vladimir Stojkovic faisait son retour dans la cage, au détriment de Vincent Briant qui payait seul les erreurs de son équipe lors des matches précédents. Il ne devait pas y avoir assez d’instabilité dans le groupe, alors pourquoi ne pas en ajouter davantage… En défense, Jean-Jacques Pierre et Kévin Das Neves formaient la charnière centrale alignée contre l’ASSE pour la déconvenue que l’on sait. Sur les côtés, Eric Cubilier et Guillaume Norbert. Au milieu, Frédéric Da Rocha, capitaine d’un soir, soutenait le travail de récupération d’Alioum Saïdou et d’Emerse Faé. Julio Hernan Rossi, Mamadou Diallo et Dennis Oliech étaient chargés de faire plier la défense à cinq, mise en place par Guy Lacombe. Le technicien parisien avait choisi d’aligner un 5-4-1 que certains jugeront défensif, face au 4-3-3 de Georges Eo…

 

Paris libéré...

 

Mais sur le terrain, ce sont surtout les Parisiens qui ont fait le jeu et qui auraient mérité de s’imposer. Dès le coup d’envoi le pauvre Vladimir Stojkovic allait chercher le ballon au fond de ses filets suite à une multitudes d‘erreurs individuelles et collectives dont profitait Bonaventure Kalou (2e), parfaitement servi par Boukari Dramé. Quelques instants plus tard, l’international serbe sauvait la baraque en sortant au devant de Pedro Miguel Pauleta qui profitait des nouvelles largesses défensives nantaises. Au terme du premier quart d’heure, on ne donnait pas cher de la suite des évènements pour la Maison Jaune tellement la prestation des joueurs nantais était médiocre. La situation aurait pu être pire, puisque Jean-Jacques Pierre a pu finir le match après avoir donné un coup de coude volontaire et antisportif sur Amara Diané, qui avait pris de vitesse le défenseur haïtien et filait au but.

La pause était sifflée sur le score de 0-1 pour Paris, résultat on ne peut plus logique.

 

Da Rocha opportuniste...

 

Dès le début de la seconde période, le PSG aurait pu obtenir un penalty suite à une faute de Guillaume Norbert sur Amara Diané, mais monsieur Coué n’a pas bronché. Nantes sans forcer, sans se révolter, sans jouer, s’en sortait finalement pas trop mal et comme Paris n’arrivait pas à faire le break, on devinait ce qu’il allait arriver…

Il aura fallu attendre près d’une heure de jeu pour voir le FC Nantes monter d’un cran et se décider à attaquer, en faisant bloc. Mais ça restait brouillon et les joueurs abusaient de longs ballons, signe d’impuissance à déstabiliser la défense adverse.

Il restait 15 minutes de jeu environ, on entendait quelques « Roussillon démission » dans les travées de la Beaujoire, quand Frédéric Da Rocha a décidé de faire un pied de nez au football. Milos Dimitrijevic adresse un très bon centre de la droite, Bernard Mendy essaie de s’interposer à la limite des 5 mètres 50, et là, arrivant de nul part, le nez en avant, sans peur du contact, Frédéric Da Rocha égalisait sur un but chanceux certes, mais opportuniste.

 

Pauleta aura l’occasion d‘enfoncer un peu plus le FCN dans les dernière minutes, mais l’international portugais n’était pas dans un grand soir. Finalement les deux équipes se séparaient sur un score de parité qui ne fait l’affaire de personne, surtout pas de la Maison Jaune. Nantes ne sort pas de la zone rouge et peut s’estimer heureux d’avoir arraché 1 point, sans quoi la situation serait catastrophique. Mais ne l’est-elle pas déjà ?

 

Derby de l'Ouest à l'horizon...

 

Le week-end prochain s’annonce un autre match décisif dans la course au maintien, le FC Nantes se déplacera à Rennes. Il faut espérer que le FCN ne perde pas au stade de la route de Lorient, car ce serait dramatique. Une défaite qui pèserait lourd dans l’avenir du club…

Et si c’était le cas, si le FCN perdait contre le SRFC, serait-ce une raison pour imiter quelques supporters de la capitale, oubliant que le foot est un sport, un jeu et qu’à l’issue de chaque match ou presque, il y a un vainqueur et un vaincu ?

 

 

FCNhisto.fr Voir la feuille de match

FCNhisto.fr Voir l'historique entre Paris et Nantes

FCNhisto.fr Voir le classement de Ligue 1

 

Pascal C.  ©  FCNhisto.fr - Le 27 novembre 2006

 

 FCNhisto.fr Flux RSS  FCNhisto.fr

 

 

 

 

 FCNhisto.fr Vos réactions sur le forum

 

 

  FCNhisto.fr Retour page précédente

 

 

 

 

 Hit-Parade

 

Copyright  ©  Mentions légales  -  Tous droits réservés  -  Plan du site  -  Site non officiel et indépendant  -  Règles de confidentialité