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En
L2 sans démériter ?
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Le
FC Nantes
s'enfonce malgré les faux pas de
ses adversaires directs dans la
course au maintien, Monaco, Nice,
Troyes et Sedan. Sans avoir démérités,
les Nantais n'ont jamais su
conclure et s'inclinent sur
l'une des rares occasions franches
nancéiennes. Michaël Chrétien
crucifie la Maison
Jaune à la 54ème
minute et les Canaris restent lanterne
rouge du classement.
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La
Maison Jaune tremble, les bases
sont encore trop fragiles. Certes
il y a eu davantage de jeu contre
Nancy, comme ce fut déjà le cas
contre l’OM et à un degré moindre
contre l’AJA, mais le FCN ne marque
plus.
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Pour
ce déplacement au stade Marcel Picot,
Georges Eo devait faire avec les
absences de Cubilier, Diallo et
Keserü. Le technicien nantais avait
choisi d’aligner un faux 4-4-2 et
un véritable 4-4-1-1, avec Rossi
légèrement décroché derrière Oliech,
seul en pointe. Le changement le
plus important sur la feuille de
match était la titularisation de
Pierre dans l’axe défensif, associé
à Cetto qui hérite du brassard de
capitaine, en lieu et place de Guillon.
Dans les couloirs défensifs, Norbert
œuvrait à droite, alors que Signorino
occupait son habituel coté gauche.
Devant eux, Wilhelmsson et Payet
animaient les couloirs offensifs,
respectivement à droite et à gauche.
Dans l'entre jeu Faé et Saïdou,
alors que dans les buts Briant avait
une nouvelle chance de briller
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Si
les Canaris ont su se créer les
plus belles occasions en première
mi-temps, le manque de réalisme
ne permet pas d‘envisager l‘avenir
avec davantage de sérénité. Car
pour s‘en sortir, il faut accumuler
de la confiance et la confiance
elle revient avec des buts et donc
quelques résultats positifs. En
jouant mieux mais en ne concrétisant
pas ses occasions franches, le FC
Nantes reste dans le doute et en
queue de classement.
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Pourtant
il y avait la place. Si les joueurs
de Pablo Correa ont maîtrisé le
jeu en début de rencontre,
ceux de Georges Eo ont su avoir
leur emprise sur le match pendant
trente à quarante minutes et en
se créant trois belles occasions.
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Nancy
se montre dangereux et entreprenant
dans le premier quart d’heure. Diakhaté
et Curbelo sont les premiers en
action. Quelques instants plus tard,
Norbert est sanctionné d’un carton
jaune suite à une faute sur Kim.
Sur le coup-franc bien travaillé
et dévié de la tête par Saïdou,
Gavanon (15e) oblige Briant
à une superbe parade. Les Canaris
sont dans le match, le meilleur
est à venir.
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Ça
ne tarde pas, Signorino (22e) récupère
le cuir et percute dans la surface,
coté gauche. Il s’applique, fixe
la ligne de but et adresse un bon
centre en retrait vers Oliech, seul
aux 5 mètres 50, un peu excentré
sur la gauche. L’attaquant nantais
a du mal à se situer, jouant trop
souvent la tête dans le guidon, et
sa reprise échoue sur le bas du
tibia de Sorin, qui sort le ballon
qui n’était de toute façon pas cadré.
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Quelques
actions plus tard, Faé (25e) ratisse
un énième ballon dans son camp et
percute plein axe. Sa vitesse et
sa puissance font la différence,
il est déjà à 25 mètres du but de
l’ASNL quand il sert Oliech à la
limite du hors-jeu. L’international
kenyan a encore le nez dans le gazon
et oublie de se placer, il est en
avance sur le ballon. A l’entrée
de la surface décisive, il parvient malgré
tout à se retourner et à enchaîner
une bonne frappe, mais sans trouver
le cadre. Ensuite c’est Payet (31e)
qui décale parfaitement Wilhelmsson
dans son couloir droit. L’international
suédois pénètre dans la surface
et provoque Sorin, mais il voit
sa frappe détournée en corner par
le pied du portier nancéien.
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La
pause est sifflée sur le score nul
et vierge de 0-0, les Nancéens peuvent
s’estimer heureux. Quant au FC Nantes,
avoir de telles occasions et ne
pas en mettre une seule au fond
des filets, on devinait alors facilement
ce qu’il allait arriver…
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La
messe fut entendue dès le début
de la seconde période. Kim (54e)
profite du couloir gauche pour passer
le cuir à Gavanon plein l'axe. Ce
dernier trouve Chétien coté droit
et le latéral nancéen enchaîne une
frappe croisée qui va se ficher
au ras du poteau droit de Briant,
qui ne peut que constater les dégâts.
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Avant
de mener au score, les joueurs de
Pablo Correa ne se livraient pas
totalement, ils jouaient les coups
avec le frein à main, se contentant
de défendre. Alors avec ce but d’avance
et les difficultés des Canaris à
conclure, on savait que le résultat
était acquis. Nancy a fermé la boutique,
telle une vieille équipe italienne,
et finalement le FCN, gêné par le
rythme imposé, n’a pas su gagner
la bataille du milieu de terrain
et se créer de nouvelles occasions
chaudes.
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Monsieur
Biton expulse logiquement
Diakhaté à l’entame du dernier quart
d’heure, mais plus rien ne changera, si ce
n’est l’organisation défensive de
l’ASNL qui est passée à neuf défenseurs
et un seul attaquant, Dia, entré
à la place de Kim à l’heure de jeu
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La
fin de rencontre a été difficile
pour Nancy, résolument décidé à
défendre ses 3 points acquis avec
un réalisme insolent. Mais le FCN
a manqué de lucidité et de confiance.
La défaite est là, encore, la troisième
en trois matches consécutifs
et sans marquer le moindre but.
Si Nantes a perdu en fournissant
davantage de jeu, contre l'AS Monaco
il faudra marquer, impérativement.
Sans marquer, le FCN ne peut nourrir
aucun espoir. Descendre en Ligue
2 sans démériter, en ayant bien
joué mais en manquant de réussite,
ça nous ferait une belle jambe...
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