Je viens de lire un article sur FCNhisto.fr qui m’a fait bouillir le sang. Comment un club aussi légendaire que le FC Nantes a-t-il pu tomber si bas? La réponse tient en deux mots : Waldemar Kita. Voilà presque deux décennies que cet homme tient les rênes de mon club de cœur, et franchement, le constat est aussi clair qu’un carton rouge : c’est un désastre complet. Je vous propose de décortiquer ensemble ce règne qui a transformé le joyau du football français en une pâle copie de lui-même.
Le bilan sportif catastrophique du FC Nantes sous l’ère Kita
Souvenez-vous, en 2007, quand Waldemar Kita a pris les commandes du FC Nantes, nous sortions d’une première relégation historique après 44 saisons consécutives dans l’élite. On espérait un rebond, un nouveau souffle. Au lieu de ça, nous avons eu droit à un véritable effondrement sportif sur tous les plans.
En 18 ans de présidence, le bilan est effrayant : 4 saisons en Ligue 2, jamais mieux qu’une 7e place en Ligue 1, et une moyenne de classement de 12,8 sur quinze saisons dans l’élite. À part la Coupe de France de 2022 (seule éclaircie dans ce ciel gris), le palmarès reste désespérément vide.
Je n’invente rien : même les Cahiers du Football ont souligné que Nantes fait partie des rares anciens champions de France n’ayant plus rien gagné depuis plus de treize ans. Pendant ce temps, des clubs comme Reims ou Toulouse, avec des budgets inférieurs, parviennent à se hisser ponctuellement en haut du classement. Mais pas nous.
Ce qui me brise encore plus le cœur, c’est la disparition totale du jeu à la nantaise, cette philosophie qui faisait notre fierté et notre identité. À la place? Une succession de saisons sans âme ni continuité. Comment peut-on détruire aussi méthodiquement l’ADN d’un club?
Le Kita Circus : une instabilité chronique qui détruit tout projet sportif
Si vous cherchez la définition du chaos dans un dictionnaire, vous pourriez y trouver une photo du FC Nantes sous Kita. Vingt-et-un entraîneurs en dix-huit ans. Laissez-moi vous le répéter : VINGT-ET-UN! Ça représente un technicien tous les neuf mois en moyenne. Comment construire quoi que ce soit dans ces conditions?
Cette valse des entraîneurs est devenue si emblématique qu’on l’appelle le « Kita Circus » dans les tribunes. Voici les cas les plus emblématiques de cette instabilité maladive :
- Michel Der Zakarian, viré après seulement trois journées en 2007 alors qu’il venait de faire remonter le club
- Claudio Ranieri, parti après un an malgré une honorable 9ème place
- Sergio Conceição, qui nous a quittés pour Porto après un passage éclair
- Raymond Domenech, évincé après 46 jours sans victoire (un record, même pour Kita!)
Ces techniciens n’ont pas manqué de s’exprimer sur leur expérience nantaise. René Girard a qualifié Kita de « président menteur », tandis que Vahid Halilhodzic évoquait « des choses qui se passent dans son dos ». Le dialogue semble impossible avec un homme qui ne supporte aucune contradiction.
À cette instabilité s’ajoute l’absence totale de direction sportive cohérente. L’organigramme est verrouillé autour de la famille Kita, sans aucune stratégie de recrutement identifiable. Comment s’étonner alors des résultats?
Tableau comparatif : FC Nantes avant et pendant l’ère Kita
| Critère | Avant Kita (1943-2007) | Pendant Kita (2007-2025) |
|---|---|---|
| Titres de champion | 8 | 0 |
| Coupes de France | 3 | 1 |
| Participations européennes | 16 | 1 (via la Coupe) |
| Identité de jeu | Forte (jeu à la nantaise) | Inexistante |
| Nombre d’entraîneurs | 19 en 64 ans | 21 en 18 ans |
Un président aux multiples affaires judiciaires
Comme si l’aspect sportif ne suffisait pas, la présidence Kita est également marquée par de multiples controverses judiciaires. Depuis 2017, il est mis en examen pour fraude fiscale aggravée. Le Parquet national financier le soupçonne d’avoir évité près de 15 millions d’euros d’impôts grâce à une résidence fiscale fictive en Belgique.
Ce n’est pas tout! Une autre enquête concerne les transferts douteux opérés depuis 2015. Le club est mis en examen pour « complicité d’exercice illégal de la profession d’agent sportif ». Franck Kita, fils du président et directeur général, est également concerné. Les accusations sont graves : faux contrats, blanchiment, rémunérations occultes…
Et comment oublier le dossier Emiliano Sala? Cette tragédie humaine s’est transformée en symbole d’une gestion approximative. Cardiff réclame aujourd’hui plus de 120 millions d’euros à Nantes pour préjudice économique et moral. Même si la FIFA a tranché en faveur du FCN concernant le paiement du transfert, l’affaire se poursuit devant la justice française.
Ces scandales à répétition ternissent l’image du club que j’aime tant. Je me demande sincèrement : comment peut-on continuer à diriger un club dans ces conditions? N’importe quel autre président aurait démissionné depuis longtemps face à tant de controverses.

Salut, moi c’est Lyna, 24 ans, community manager et fan de foot depuis que je tiens une manette. Je viens de Rennes (je sais, je sais…), mais je suis tombée amoureuse du jeu à la nantaise en découvrant des vidéos de la génération Pedros – Loko – Ouédec. Sur FCNhisto.fr, j’apporte un regard créatif, spontané et un brin provoc’ à l’histoire du club : formats courts, visuels, interviews et débats 100% passion.
