Je vais vous raconter comment Valentin Rongier a réagi face aux critiques virulentes des supporters rennais lors de sa première apparition au Roazhon Park. Une histoire qui illustre parfaitement les tensions qui peuvent naître autour d’un transfert controversé.
Un transfert qui divise les supporters rouge et noir
L’arrivée du milieu défensif de 30 ans au Stade Rennais pour 22,5 millions d’euros a provoqué un véritable tollé. Le Roazhon Celtic Kop avait publié un communiqué cinglant, dénonçant l’hypocrisie de recruter un joueur qui avait publiquement chambré leur club sur les réseaux sociaux.
Les ultras rennais n’ont pas mâché leurs mots, rappelant que l’ancien Nantais avait juré ne jamais pouvoir porter le maillot rouge et noir. Cette déclaration passée est revenue les hanter au moment de l’officialisation du transfert.
Voici les principales critiques formulées par les supporters :
- Les chambrages répétés sur les réseaux sociaux
- Les déclarations contradictoires dans les médias
- Le manque de cohérence avec l’identité du club
- La remise en cause de la légitimité à porter ces couleurs
Des banderoles assassines et une réponse mesurée
Lors de sa première titularisation à domicile, deux banderoles particulièrement acerbes ont été déployées dans les tribunes. La première définissait ironiquement « faire une Rongier » comme « jeter son honneur au caniveau ». La seconde rappelait que « la culture club ne s’achète pas ».
Face à ces attaques, le principal intéressé a choisi la voie de l’apaisement. Il a reconnu s’attendre à ces réactions hostiles tout en réaffirmant sa détermination à tout donner pour son nouveau club.
| Aspect | Déclaration de Rongier |
|---|---|
| Sur les banderoles | « Je m’y attendais un peu, on m’avait prévenu » |
| Sur son engagement | « Je suis au Stade Rennais pour tout donner » |
| Sur l’ambiance | « Magnifique ambiance pour une première » |
Cette réaction cash mais diplomatique témoigne de la maturité du joueur face à une situation délicate. Il a su reconnaître la légitimité des frustrations tout en restant focalisé sur ses objectifs sportifs.
L’accueil mitigé – entre sifflets légers et applaudissements – montre que tous les supporters ne partagent pas cette hostilité. Certains semblent prêts à juger uniquement sur les performances sur le terrain.

Moi, c’est Clara, 42 ans, passionnée de communication digitale et de récits jaunes et verts. Native de Saint-Nazaire, j’ai grandi avec le FC Nantes en fond sonore tous les dimanches à table. Aujourd’hui consultante en stratégie de contenu, je collabore avec FCNhisto.fr pour faire vivre le club autrement : à travers ses souvenirs, ses supporters, ses petites histoires qu’on ne lit pas dans les palmarès.
