Au menu du jour : Francis Coquelin ! Je me souviens encore de son arrivée discrète à la Jonelière. Une recrue qui a fait briller les yeux des supporters canaris en apportant son expérience internationale acquise dans les plus grands clubs européens. Après des passages remarqués à Arsenal et Villarreal, ce milieu de terrain a posé ses valises à Nantes dans un contexte particulier. Aujourd’hui, je vous dévoile tout sur sa rémunération actuelle, son parcours salarial et comment son cas illustre parfaitement l’évolution économique de notre cher FCN. Une arrivée qui s’inscrit dans une période de turbulence financière pour le football français, marquée par la crise des droits TV.
Le salaire actuel de Francis Coquelin au FC Nantes
Commençons par le chiffre qui vous intéresse : Francis Coquelin perçoit actuellement 30 000 euros bruts mensuels au FC Nantes. Un montant qui peut sembler conséquent pour le commun des mortels, mais qui représente une baisse spectaculaire par rapport à ses précédentes expériences en club. Ce choix financier montre que l’international français a privilégié le projet sportif et le plaisir de retrouver les terrains plutôt qu’une rémunération mirobolante.
Sa situation salariale le place au même niveau que d’autres recrues comme Jean-Philippe Gbamin ou Saïdou Sow, formant ainsi un groupe de joueurs expérimentés avec une rémunération maîtrisée. L’arrivée de Coquelin à Nantes ne s’est d’ailleurs pas faite en un claquement de doigts. Libre de tout contrat après son départ de Villarreal, il a d’abord été mis à l’essai par le staff technique avant d’être définitivement intégré à l’effectif.
Je me rappelle les discussions animées à la rédaction quand Antoine Kombouaré a insisté personnellement pour son recrutement. Notre coach appréciait particulièrement son profil polyvalent, capable d’évoluer à plusieurs postes du milieu de terrain, ainsi que sa grinta légendaire et son expérience des compétitions européennes. Un atout considérable dans un groupe en reconstruction.
Un recrutement retardé mais stratégique
Son intégration a malheureusement été freinée par une blessure musculaire contractée durant sa période d’essai. J’ai eu l’occasion d’échanger avec le staff médical qui m’a confié que son professionnalisme durant cette période de convalescence avait définitivement convaincu la direction de finaliser son transfert malgré ce contretemps.
Cette signature s’inscrit parfaitement dans l’économie actuelle du club qui cherche à allier expérience internationale et maîtrise de la masse salariale. Dans le football moderne où les contrats atteignent des sommets vertigineux, voir un joueur du calibre de Coquelin accepter une telle décrue salariale témoigne aussi de l’attrait que conserve notre club sur la scène nationale.
L’évolution salariale de Coquelin au cours de sa carrière
Le parcours financier de Francis Coquelin est aussi riche que son parcours sportif. Formé à Laval avant de rejoindre le centre de formation d’Arsenal, ce milieu de terrain a construit sa carrière pas à pas. Son périple européen l’a mené aux quatre coins du continent : Angleterre (Arsenal, Charlton), Allemagne (Fribourg), France (Lorient) et finalement Espagne (Valence, Villarreal).
C’est à Villarreal que sa valeur marchande a atteint son apogée. Lors de son passage dans le club espagnol, Coquelin touchait la coquette somme de 2,5 millions d’euros annuels, soit environ 300 000 euros mensuels en 2021. Un salaire qui reflétait son statut de joueur majeur dans un club disputant régulièrement les compétitions européennes.
Des performances récompensées financièrement
Remontons plus loin dans sa carrière : lors de la saison 2014-2015 à Arsenal, il percevait 1,2 million d’euros annuels, une rémunération déjà substantielle pour un joueur alors en pleine progression. Sa valeur n’a cessé d’augmenter parallèlement à ses performances sur le terrain, culminant avec le titre en Europa League remporté en 2021 avec Villarreal.
Je me souviens avoir suivi cette finale contre Manchester United avec émotion, voyant cet ancien espoir du football français soulever un trophée continental majeur. Cette progression salariale constante rend d’autant plus remarquable son choix d’accepter une réduction drastique pour rejoindre notre club.
Pourquoi une telle décision ? Mes sources au sein du club m’ont confié que Coquelin cherchait avant tout un projet où il pourrait retrouver du temps de jeu après une période difficile, tout en apportant son leadership à un groupe en construction. La Ligue 1 représentait également pour lui un retour aux sources, dans un championnat qu’il connaît bien pour y avoir évolué avec Lorient.
La politique salariale du FC Nantes face à la crise des droits TV
L’arrivée de Francis Coquelin s’inscrit dans une stratégie de décrue salariale ambitieuse mise en place par le FC Nantes suite à l’effondrement du montant des droits TV. Cette nouvelle réalité économique a contraint tous les clubs français à revoir leur politique financière, et notre cher FCN n’a pas fait exception.
Actuellement, la grille salariale du club présente des écarts significatifs entre certains joueurs. Moses Simon reste le joueur le mieux rémunéré avec 200 000 euros mensuels, héritage d’une époque économique plus favorable. Matthis Abline perçoit quant à lui 70 000 euros bruts par mois, tandis que Johann Lepenant et Meschack Elia touchent environ 50 000 euros mensuels.
Une moyenne salariale en baisse contrôlée
La moyenne salariale au FC Nantes s’établit aujourd’hui à 80 000 euros bruts mensuels, ce qui place le club à la 8ème position des clubs les mieux payants de Ligue 1. Dans ce contexte, le salaire de Coquelin à 30 000 euros mensuels illustre parfaitement cette nouvelle tendance à la modération financière.
J’ai eu l’occasion d’échanger avec plusieurs dirigeants du club qui m’ont confirmé que cette politique visait à assurer la pérennité du FCN dans un environnement économique incertain. L’objectif est de construire un effectif équilibré où l’expérience côtoie la jeunesse, sans mettre en péril les finances du club.
Cette approche prudente pourrait devenir un modèle dans le paysage du football français. Les résultats sportifs obtenus cette saison montrent qu’il est possible de performer sans céder à la surenchère salariale. Francis Coquelin en est l’exemple parfait : un joueur d’expérience internationale qui apporte sa pierre à l’édifice canari tout en s’inscrivant dans une démarche économique responsable.
Moi, c’est Clara, 42 ans, passionnée de communication digitale et de récits jaunes et verts. Native de Saint-Nazaire, j’ai grandi avec le FC Nantes en fond sonore tous les dimanches à table. Aujourd’hui consultante en stratégie de contenu, je collabore avec FCNhisto.fr pour faire vivre le club autrement : à travers ses souvenirs, ses supporters, ses petites histoires qu’on ne lit pas dans les palmarès.