la suite des déclarations publiques de M. Waldemar Kita, président du FC Nantes, parues le lundi 29 septembre 2008 dans la presse, le collectif des « supporters nantais pour la sauvegarde de notre patrimoine » souhaite réagir par le biais d’un communiqué structuré autour de trois points :
1. Compte-rendu de la journée d’action à Caen
Lors du déplacement à Caen, une délégation de supporters s’est rendue à l’hôtel accueillant les joueurs et dirigeants du FC Nantes afin de maintenir le dialogue avec les instances du club. Des échanges ont eu lieu de manière pacifique avec certains dirigeants, notamment Pascal Praud et Christian Larièpe.
Si la discussion avec M. Larièpe s’est déroulée dans un climat posé, celle avec M. Kita a été plus tendue. Les sujets abordés concernaient notamment la gestion du club, les inquiétudes sur sa pérennité, et certaines structures financières autour du FC Nantes.
Le rassemblement s’est déroulé sous la surveillance d’un dispositif policier sans incident. Aucune agression ou dégradation n’a été constatée au cours de cette journée. Des échanges respectueux ont également eu lieu avec des membres de l’effectif professionnel à l’aéroport, dans un esprit de discussion et de soutien.
2. Réponse aux accusations de M. Waldemar Kita
Le collectif souhaite clarifier plusieurs points suite aux propos tenus dans les médias par le président du FC Nantes :
- Accusations d’ivresse : Les supporters présents affirment qu’aucun comportement déplacé ou altéré n’a été observé. Le personnel de restauration ayant servi le groupe atteste également du calme et du respect manifestés par les personnes concernées.
- Accusations de menace ou d’agressivité : Contrairement aux affirmations de M. Kita, aucune menace n’a été proférée à l’encontre des salariés ou des joueurs du club. Des discussions ont eu lieu, parfois vives, mais toujours dans le cadre du dialogue. Plusieurs membres du staff, des joueurs, ainsi que des journalistes présents peuvent en témoigner.
- Rumeurs de menaces graves : Des propos excessifs ont été prêtés aux membres du collectif, notamment des allusions à des « menaces de mort », que ces derniers réfutent totalement. Ces déclarations sont jugées diffamatoires et contraires aux faits.
- Accusation de radicalisation ou de propos discriminatoires : Le collectif rejette catégoriquement toute forme de violence, d’amalgame ou de discours contraire aux valeurs de la République. Il précise avoir déjà collaboré avec des organisations de lutte contre les discriminations.
- Surveillance du club : Le collectif reconnaît suivre de près la gestion du FC Nantes et affirme avoir recueilli de nombreuses informations auprès d’acteurs proches du club, renforçant leurs inquiétudes sur la situation financière et structurelle du FCN, notamment en lien avec la société Flava Groupe, liée à l’acquisition du club.
3. Prise de distance avec les actes de vandalisme
Le collectif tient à se désolidariser clairement des dégradations commises à la Jonelière, notamment la destruction de la stèle dédiée à José Arribas. Il condamne fermement ces actes et rappelle que ses actions ont toujours été menées dans la légalité, sans violence, à visage découvert, et avec communication publique via des communiqués signés.
Les membres du collectif dénoncent les tentatives d’amalgame entre leurs actions revendicatives et les agissements isolés de certains individus qui nuisent à l’image des supporters nantais.
Conclusion
Les « supporters pour la sauvegarde de notre patrimoine » réaffirment leur volonté de défendre les valeurs historiques du FC Nantes par le dialogue et l’engagement citoyen, tout en refusant les méthodes violentes. Ils appellent à une prise de conscience collective sur l’avenir du club, et souhaitent que les élus locaux s’emparent également du sujet.

Hugo, 42 ans, ingénieur en systèmes embarqués et supporter du FC Nantes depuis l’époque Da Rocha–N’Doram. Installé à Paris, je suis tous les matchs avec autant de passion que de tableurs. Sur FCNhisto.fr, je propose des analyses techniques et des portraits historiques, avec une approche à la fois structurée et nostalgique. Pour moi, les chiffres ne remplacent pas l’émotion, mais ils permettent de mieux la comprendre.