Je dois vous avouer que le cas Matthis Abline me captive depuis quelques semaines. À l’heure où le LOSC se retrouve sans avant-centre titulaire après le départ de Jonathan David, la situation devient presque comique. Comme si on avait décidé de jouer au football sans attaquant ! C’est un peu comme organiser une soirée crêpes sans farine – on peut toujours essayer, mais ça risque de tourner au vinaigre assez rapidement.
Le vide offensif lillois face au casse-tête Abline
Quand on regarde la situation offensive du LOSC aujourd’hui, c’est un peu le désert. Jonathan David parti libre, Chuba Akpom retourné à son club prêteur, Andrej Ilic transféré à l’Union Berlin, et Mohamed Bayo qui semble aussi bienvenu dans les plans de Bruno Genesio qu’un supporter rennais à la Beaujoire. Autant dire que le vide est total dans le secteur offensif lillois.
Plusieurs pistes ont été activées par la direction nordiste : Hamza Igamane, Divin Mubama ou encore Alassane Pléa. Mais celle qui revient avec insistance, c’est bien celle menant à Matthis Abline, l’attaquant nantais au profil si séduisant. Avec ses 9 buts et 2 passes décisives la saison dernière, ce n’est pas tant ses stats qui impressionnent que son profil auto-suffisant. Le genre de joueur qui sait se débrouiller seul, créer des situations et finir les actions. Un vrai couteau suisse offensif !
Mais voilà, quand on veut le beurre et l’argent du beurre, il faut parfois être prêt à casser sa tirelire. Et je vous le dis : sur ce dossier, le LOSC risque de devoir sortir le chéquier XXL ou… passer son tour.
La surenchère qui risque d’éloigner le LOSC
Le problème quand on veut recruter un talent comme Abline, c’est qu’on n’est jamais seuls sur le coup. Et là, c’est la foire d’empoigne totale ! Des clubs allemands, anglais, et même des formations françaises comme Lens, le Paris FC et Marseille. Une concurrence féroce qui fait monter les enchères plus vite qu’une punchline sur Twitter.
Face à cette situation, Waldemar Kita joue parfaitement son rôle de président businessman. Non seulement il n’est pas pressé de vendre, mais en plus il a fixé un prix complètement délirant pour l’OM : 50 millions d’euros ! Une somme qui ferait presque passer Jonathan David pour une bonne affaire.
Voici comment se répartissent les prix que les supporters lillois seraient prêts à mettre pour Abline :
- 46% pensent que c’est un dossier à abandonner purement et simplement
- 42% accepteraient une offre entre 15 et 20 millions d’euros
- 11% iraient jusqu’à 25 millions maximum
- Seulement 1% dépasseraient les 25 millions d’euros
Ces chiffres parlent d’eux-mêmes : les supporters lillois ne sont pas prêts à une folie financière pour l’attaquant nantais.
Faut-il vraiment casser sa tirelire pour Abline ?
La question que je me pose aujourd’hui, c’est simple : est-ce qu’Abline vaut vraiment tout ce cirque ? Entre nous, je ne suis pas certaine que le jeu en vaille la chandelle. Certes, son profil est intéressant, mais les montants évoqués commencent à friser l’indécence pour un joueur qui n’a qu’une saison pleine à son actif.
Critères | Pour Abline | Contre Abline |
---|---|---|
Expérience | Une saison complète en L1 | Peu d’expérience européenne |
Statistiques | 9 buts, 2 passes | Loin des 26 buts de David |
Potentiel | Marge de progression | Prix déjà très élevé |
Si j’étais à la place des dirigeants lillois, je regarderais sérieusement d’autres options, des joueurs peut-être moins médiatisés mais au potentiel tout aussi intéressant. Le LOSC s’est toujours distingué par sa capacité à dénicher des talents méconnus avant de les faire exploser. Pourquoi changer une stratégie gagnante ?
Le transfert de Matthis Abline risque de devenir l’un des feuilletons de l’été. Mais pour le LOSC, la sagesse serait peut-être de ne pas s’entêter dans une bataille financière perdue d’avance et de tourner la page définitivement. Après tout, il y a toujours un David qui sommeille quelque part, attendant d’être découvert…
Je pense honnètement que ca ne va pas aller !
Salut, moi c’est Lyna, 24 ans, community manager et fan de foot depuis que je tiens une manette. Je viens de Rennes (je sais, je sais…), mais je suis tombée amoureuse du jeu à la nantaise en découvrant des vidéos de la génération Pedros – Loko – Ouédec. Sur FCNhisto.fr, j’apporte un regard créatif, spontané et un brin provoc’ à l’histoire du club : formats courts, visuels, interviews et débats 100% passion.