Je vous avoue que les derniers mois au FC Nantes m’ont laissée perplexe. L’austérité qui règne actuellement à la Jonelière n’a rien de comparable avec ce que j’ai pu observer ces dernières années. Waldemar Kita a orchestré un véritable tsunami financier qui bouleverse l’identité même du club.
Un dégraissage sans précédent dans l’effectif nantais
L’ampleur des économies réalisées dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer. Tous les joueurs percevant plus de 100 000 euros ont quitté le navire, à l’exception notable de Mostafa Mohamed. Cette purge salariale ressemble davantage à une liquidation qu’à une simple restructuration.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 39,5 millions d’euros ont déjà été récupérés grâce aux ventes. Si le buteur égyptien venait également à partir d’ici septembre, cette somme franchirait allègrement la barre des 50 millions. Une stratégie qui interroge quand on connaît l’attachement historique de Kita à ses joueurs vedettes.
| Type d’opération | Montant | Impact |
|---|---|---|
| Ventes réalisées | 39,5 M€ | Désengagement massif |
| Achats effectués | 1,1 M€ | Investissement minimal |
| Budget total 2025-2026 | 50 M€ | 13e rang en Ligue 1 |
Une politique de recrutement au rabais qui intrigue
Du côté des arrivées, le contraste est saisissant. Les Canaris n’ont déboursé que 1,1 million d’euros pour renforcer l’équipe. Hyeok-Kyu Kwon et Chidozie Awaziem représentent les seuls investissements réels, respectivement 250 000 et 850 000 euros.
Les autres recrues sont arrivées via des formules économiques :
- Prêts pour Amady Camara, Mayckel Lahdo et Hyun-Seok Hong
- Joueur libre avec Youssef El-Arabi
- Paris gratuits ou quasi-gratuits pour compléter l’effectif
Cette approche minimaliste tranche radicalement avec les habitudes dépensières que nous avons connues par le passé. Après 18 années de règne, Waldemar Kita semble avoir changé sa philosophie du tout au tout.
Le budget de 50 millions d’euros place désormais Nantes au 13e rang des budgets de Ligue 1. Cette position moyenne interroge sur les ambitions sportives réelles du club. Tout porte à croire que ces économies drastiques préparent autre chose qu’une simple saison de transition. Les indices d’une vente imminente s’accumulent, transformant chaque décision en signal d’alarme pour les supporters fidèles qui espèrent encore des jours meilleurs.
Moi, c’est Clara, 42 ans, passionnée de communication digitale et de récits jaunes et verts. Native de Saint-Nazaire, j’ai grandi avec le FC Nantes en fond sonore tous les dimanches à table. Aujourd’hui consultante en stratégie de contenu, je collabore avec FCNhisto.fr pour faire vivre le club autrement : à travers ses souvenirs, ses supporters, ses petites histoires qu’on ne lit pas dans les palmarès.
