Je viens de découvrir qu’une nouvelle audience est prévue devant le tribunal de commerce de Nantes concernant le drame d’Emiliano Sala. Une affaire qui me hante encore, comme tous les supporters jaune et vert. Six ans après cette terrible tragédie, quand je regarde la Beaujoire, je sens encore cette présence fantomatique qui plane au-dessus du rectangle vert. Cardiff réclame 122,5 millions d’euros au FC Nantes, une somme astronomique qui pourrait mettre à genoux notre club si elle était accordée. Mais au-delà des chiffres, c’est toute une communauté qui continue de porter le deuil d’un joueur qui n’aura même pas eu le temps de faire ses adieux.
L’interminable bataille juridique qui déchire deux clubs endeuillés
Le Cardiff City FC a décidé en mai 2023 d’assigner le FC Nantes devant la juridiction commerciale. Je ne peux m’empêcher de trouver cette démarche particulièrement agressive, presque six ans après les faits. Le club gallois, qui évolue aujourd’hui en Championship, accuse les Canaris d’avoir une part de responsabilité dans l’accident d’avion qui a coûté la vie à Emiliano Sala et au pilote David Ibbotson en janvier 2019.
Mehmet Dalman, président de Cardiff depuis 2013, semble avoir la rancune profondément ancrée. Je comprends sa frustration quand il confie que « le club va mal, l’atmosphère est tendue ». À l’époque du transfert, Cardiff évoluait en Premier League et voyait en Sala l’attaquant capable de maintenir le club dans l’élite anglaise. Cette tragédie a bouleversé tous leurs plans.
Voici les principales étapes de ce conflit qui s’éternise :
- Janvier 2019 : Disparition tragique de l’avion transportant Emiliano Sala
- Février 2019 : Début du différend sur le paiement du transfert de 17 millions d’euros
- Mai 2023 : Cardiff assigne le FC Nantes devant le tribunal de commerce
- Avril 2025 : Nouvelle audience prévue à Nantes
Des conséquences sportives et émotionnelles qui perdurent
Je me souviens encore de cette période tragique. Les hommages spontanés des supporters aux abords de la Beaujoire, les fleurs, les bougies, les maillots… Ce moment où le temps s’est figé pour notre communauté. Vous savez, quand je parle avec les fans historiques du club, ils me racontent comment cette tragédie a touché le club en plein cœur, bien au-delà des considérations sportives.
Le FC Nantes a traversé des périodes compliquées depuis cette disparition, comme si une part de son âme s’était envolée avec l’attaquant argentin. Certains joueurs qui étaient proches de Sala n’ont jamais vraiment réussi à faire leur deuil. La tradition et l’histoire si riches du FC Nantes ont été marquées à jamais par ce drame.
J’ai compilé un tableau des différents hommages rendus à Emiliano Sala depuis sa disparition :
Date | Type d’hommage | Initiative |
---|---|---|
30 janvier 2019 | Minute de silence et tifo | Supporters de la Beaujoire |
10 février 2019 | Retrait symbolique du numéro 9 | FC Nantes |
Chaque 21 janvier | Commémoration annuelle | Supporters et club |
Une bataille financière aux enjeux colossaux
La somme réclamée par Cardiff – 122,5 millions d’euros – me paraît tout simplement délirante. Je me demande comment ils ont pu arriver à un tel montant. Cette revendication représente plus que la valeur totale du FC Nantes aujourd’hui. Si le tribunal venait à donner raison au club gallois, les conséquences seraient catastrophiques pour l’avenir des Canaris.
Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la responsabilité des clubs dans l’organisation des transferts. Le voyage fatal n’avait pas été organisé directement par le FC Nantes, mais les Gallois estiment que le club français porte une part de responsabilité dans le choix de l’avion et du pilote.
J’espère sincèrement que cette nouvelle audience permettra d’avancer vers une résolution définitive. Six ans après, il est temps que toutes les parties puissent enfin faire leur deuil et honorer dignement la mémoire d’Emiliano Sala, au-delà des considérations financières qui ternissent son souvenir.
En attendant, chaque match à la Beaujoire reste imprégné de son absence. Et quand le public entonne parfois spontanément son nom, je sens que sa présence continue de vibrer dans nos cœurs jaune et vert.

Salut, moi c’est Lyna, 24 ans, community manager et fan de foot depuis que je tiens une manette. Je viens de Rennes (je sais, je sais…), mais je suis tombée amoureuse du jeu à la nantaise en découvrant des vidéos de la génération Pedros – Loko – Ouédec. Sur FCNhisto.fr, j’apporte un regard créatif, spontané et un brin provoc’ à l’histoire du club : formats courts, visuels, interviews et débats 100% passion.