Coupe Gambardella : le FC Nantes se qualifie pour les demi-finales

Équipe de football en jaune et vert, joueurs qui s'enlacent

Je me souviens encore de cette soirée de mars comme si c’était hier. Les lumières du stade, l’odeur d’herbe fraîche et cette tension palpable dans les tribunes. Pour une passionnée comme moi qui a grandi avec les récits des grandes heures du FC Nantes, suivre ces jeunes talents en Coupe Gambardella avait quelque chose de magique. Cette saison 2024-2025, nos U18 nous ont fait vibrer en se hissant jusqu’en demi-finale de cette prestigieuse compétition nationale, confirmant une fois de plus l’excellence de la formation nantaise. Un parcours remarquable qui s’est malheureusement achevé aux tirs au but face à Dijon, mais qui restera gravé dans les mémoires des supporters jaune et vert.

Le parcours brillant des jeunes Canaris jusqu’aux demi-finales

Dès le premier tour, les jeunes pousses nantaises ont montré leurs ambitions en s’imposant face à Nort/Erdre AC sur le score sans appel de 3-0. J’avais déjà repéré quelques talents ce jour-là, notamment dans l’entrejeu où la technique et la vista des jeunes milieux de terrain nantais faisaient merveille. Le groupe a poursuivi sa marche en avant lors des 1/32èmes de finale avec une démonstration offensive contre le Stade Poitevin (5-1), puis en 1/16èmes face au Stade Pontivyen (6-2).

Une victoire maîtrisée face au Racing Club

Le match des 8èmes de finale restera l’un de mes préférés de ce parcours. Ce jour-là, je me suis rendue au mythique stade Marcel Saupin pour assister à la rencontre face au Racing Club de France. L’atmosphère était électrique parmi les quelque 750 supporters présents. Sur le terrain, les deux équipes se sont livré une première période équilibrée, avec même un léger avantage pour les Parisiens en termes d’occasions. Mais la magie du football de formation a opéré juste avant la pause : Tom Raiani a débloqué la situation à la 45e minute, libérant les supporters nantais dont j’ai partagé la joie débordante.

En seconde période, j’ai vu nos Canaris monter en puissance, dominant progressivement les débats jusqu’à ce que Klaus Camara scelle définitivement la qualification dans les arrêts de jeu (93e). Ce but a provoqué une explosion de joie dans les tribunes, et je me souviens encore des chants qui ont résonné longtemps après le coup de sifflet final.

Un succès arraché à La Licorne

Le quart de finale contre Amiens SC, disputé le 30 mars 2025 au stade de La Licorne, a été un véritable combat. Les jeunes Nantais ont dû faire preuve d’une résilience impressionnante face à une équipe amiénoise déterminée. Vous auriez dû voir la tension sur le visage des parents et supporters présents – dont j’étais – à mesure que le temps défilait sans que le score n’évolue. C’est finalement Loan Merrifield qui a délivré le FC Nantes en toute fin de partie, offrant une qualification historique pour les demi-finales. Les célébrations qui ont suivi entre joueurs, staff et supporters traduisaient parfaitement l’importance de ce moment pour tout le club.

La demi-finale dramatique face à Dijon FCO

Le dimanche 20 avril 2025 restera gravé dans ma mémoire comme un jour de grandes émotions. Je me suis levée aux aurores pour prendre la route de Dijon et assister à cette demi-finale tant attendue au Stade Gaston-Gérard. À 14h30, quand les équipes sont entrées sur la pelouse, j’ai senti mon cœur s’accélérer comme à chaque match important des Jaune et Vert.

Un début de match prometteur

Quelle entrée en matière! Dès la 7e minute, Conti a trouvé le chemin des filets, nous faisant tous bondir de nos sièges. Les chants nantais ont alors retenti dans tout le stade. À 5€ le billet, de nombreux supporters avaient fait le déplacement pour soutenir nos jeunes. La qualification pour la finale au Stade de France semblait se dessiner… Mais le football réserve toujours son lot de surprises.

Au fil des minutes, l’équipe dijonnaise a repris du poil de la bête. L’égalisation est venue rééquilibrer les débats, et malgré tous les efforts déployés par nos jeunes sur le terrain, le score n’a plus évolué jusqu’au coup de sifflet final (1-1). La séance de tirs au but qui a suivi fut un véritable supplice pour nous tous. Avec un score final de 3 tirs au but à 2 en faveur de Dijon, nos espoirs de finale se sont envolés dans un silence assourdissant du côté nantais.

  1. Premier tireur nantais : arrêt du gardien dijonnais
  2. Deuxième tireur : réussite
  3. Troisième tireur : sur la barre
  4. Quatrième tireur : réussite
  5. Cinquième tireur : arrêt du gardien dijonnais, synonyme d’élimination

L’équipe et l’encadrement technique des U18 nantais

Derrière ce parcours exceptionnel se cache un groupe soudé et talentueux, évoluant au niveau National U19, et considéré comme l’un des favoris de la compétition. J’ai eu la chance d’observer ces jeunes pépites du football français tout au long de la saison, et leur progression collective est remarquable.

La philosophie de jeu insufflée par le staff technique

L’entraîneur Stéphane Moreau a réussi à créer une véritable identité de jeu, fidèle à la tradition nantaise. Son approche basée sur la possession et les transitions rapides rappelle les grandes heures du club. Après l’élimination en demi-finale, j’ai vu dans son regard cette fierté mêlée de déception. « Nous avons montré que la formation nantaise reste l’une des meilleures du pays« , m’a-t-il confié après le match, les yeux encore rougis par l’émotion.

Un effectif talentueux et prometteur

Sur le terrain, cette équipe m’a impressionnée par sa maturité. Le capitaine Chauvin a été un véritable leader tout au long du parcours, guidant ses coéquipiers dans les moments difficiles. Dans les buts, Natiez a souvent été décisif, notamment lors des tours précédents. L’attaque composée de Raiani, Camara et Dabo a terrorisé les défenses adverses, tandis que le milieu de terrain, avec Conti comme maître à jouer, a souvent fait la différence.

Ces jeunes joueurs représentent l’avenir du FC Nantes. Certains d’entre eux frappent déjà à la porte du groupe professionnel, et cette expérience en Coupe Gambardella leur aura permis de franchir un palier supplémentaire dans leur développement. De mon côté, je continuerai à suivre avec passion leur progression, car ces jeunes Canaris portent en eux l’ADN d’un club qui a toujours su faire émerger les talents.

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