Je viens de découvrir une analyse passionnante sur la saison de Sorba Thomas au FC Nantes sur FCNhisto.fr. Quelle saison en montagnes russes pour notre ailier gallois ! À quelques jours du match face à Montpellier, j’ai envie de vous livrer mon ressenti sur ce joueur qui m’a fait passer par toutes les émotions cette saison.
Sorba Thomas au FC Nantes : des débuts prometteurs qui s’essoufflent
Quand Sorba Thomas a débarqué à la Beaujoire l’été dernier, j’ai tout de suite été intriguée par son profil. Un international gallois d’1m85, athlétique, avec un CV affichant 9 passes décisives en Championship ! Le genre de recrutement qui fait rêver les supporters jaune et vert.
Ses premiers pas ont été encourageants. Face à Crystal Palace en préparation, il nous a offert un aperçu de sa qualité sur coups de pied arrêtés avec cette passe décisive pour Castelletto. J’étais franchement emballée ! Même son début de championnat semblait plutôt correct avec cette frappe sur la barre à Toulouse.
Mais très vite, les limites techniques ont commencé à apparaître. Ce qui m’a particulièrement frappé, c’est son jeu stéréotypé et prévisible. Des centres à répétition sans véritable élimination préalable, peu de percussion… Je me souviens encore de ce match contre Auxerre où il m’a laissée sur ma faim.
Néanmoins, dans une équipe qui sortait d’une saison mentalement éprouvante, Thomas apportait une certaine fraîcheur, un peu comme Simon Adingra à Brighton qui avait su insuffler une nouvelle dynamique aux Seagulls après son arrivée.
De piston à ailier : l’inconstance tactique qui a freiné son adaptation
La saison de Sorba Thomas peut se résumer en trois mots : apparitions, disparitions, réapparitions. Cette valse permanente entre le banc et le terrain l’a clairement empêché de trouver son rythme. Le point de rupture s’est produit après ce match catastrophique à Lyon (défaite 0-2). Kombouaré l’a ensuite relégué sur le banc pendant la longue période noire du FCN.
La scène qui m’a le plus marquée reste cette entrée à Bollaert contre Lens. Imaginez : à peine dix minutes sur le terrain, deux replis défensifs oubliés, trois passes complètement ratées… et hop, retour sur le banc ! J’ai rarement vu ça, même dans mes années de supportrice passionnée.
Voici comment se décompose son utilisation cette saison :
- Ailier droit (poste naturel) : 12 matchs
- Piston droit (poste adapté) : 8 matchs
- Remplaçant non utilisé : 5 matchs
- Non convoqué : 3 matchs
Cette inconstance tactique a clairement nui à son adaptation. Pour un joueur venant d’un championnat différent, ces changements perpétuels de poste et de statut n’ont pas facilité son intégration dans notre équipe nantaise.
| Statistiques | En tant qu’ailier | Comme piston |
|---|---|---|
| Passes décisives | 3 | 1 |
| Tirs cadrés | 7 | 2 |
| Centres réussis | 24 | 11 |
Les rares éclairs de génie d’un talent mal exploité
Malgré tout, j’ai vu des fulgurances qui prouvent que Thomas avait un vrai potentiel. Son match contre Monaco en janvier restera gravé dans ma mémoire. Deux passes décisives dans une seule rencontre face à un cador du championnat ! Ce soir-là, la Beaujoire était en feu, et j’ai vraiment cru qu’on tenait enfin notre ailier complémentaire à Moses Simon.
Et puis, plus rien… Kombouaré l’a de nouveau mis au placard avant de le ressortir comme piston droit contre Strasbourg. Un gâchis quand on sait que ses meilleures qualités sont offensives. Je ne comprends toujours pas cette obstination à vouloir transformer un ailier créatif en défenseur latéral.
Lors de notre dernier match à Auxerre, Thomas a enfin pu rejouer plus haut après la mi-temps. Et devinez quoi ? Une passe décisive pour Louis Leroux ! Ça confirme ce que je pense depuis le début : ce joueur a des qualités, mais uniquement dans un rôle offensif.
Avec un meilleur management et une continuité dans son poste naturel, Thomas aurait pu être bien plus décisif. Dans une équipe qui a tant manqué de créativité et d’efficacité sur coups de pied arrêtés, ne pas capitaliser sur ses qualités de centreur et tireur de coups francs représente une véritable occasion manquée.
À quelques jours de son probable dernier match sous nos couleurs, je reste avec ce sentiment de potentiel inexploité. Une histoire qui illustre parfaitement la saison chaotique des Canaris, entre moments de grâce et périodes de doute.
Salut, moi c’est Lyna, 24 ans, community manager et fan de foot depuis que je tiens une manette. Je viens de Rennes (je sais, je sais…), mais je suis tombée amoureuse du jeu à la nantaise en découvrant des vidéos de la génération Pedros – Loko – Ouédec. Sur FCNhisto.fr, j’apporte un regard créatif, spontané et un brin provoc’ à l’histoire du club : formats courts, visuels, interviews et débats 100% passion.