Je me souviens encore du buzz qui a entouré l’arrivée d’Adson au FC Nantes ! Un transfert à 6 millions d’euros qui promettait d’apporter de la créativité dans l’entrejeu nantais. Malheureusement, cette aventure s’est transformée en l’un des passages les plus éclair et coûteux de l’histoire récente du club. À peine six mois après son arrivée, le milieu brésilien quittait déjà la Beaujoire pour retourner au Brésil. Mais combien a vraiment gagné Adson pendant son court séjour chez les Canaris ? Je vous dévoile les chiffres de son salaire et les coulisses de ce transfert express qui a coûté cher à la trésorerie nantaise.
Le transfert éclair d’Adson : de l’arrivée coûteuse au départ précipité
Un recrutement onéreux pour le FC Nantes
Le recrutement d’Adson s’inscrivait dans une politique d’investissement ambitieuse du FC Nantes. Avec un montant de 6 millions d’euros déboursés pour s’attacher ses services, le club nantais avait placé beaucoup d’espoir dans ce milieu brésilien. Pour mettre ce transfert en perspective, seul Matthis Abline a coûté plus cher au club avec un montant record de 10 millions d’euros, devenant ainsi la recrue la plus chère de l’histoire du FC Nantes. Selon les informations de L’Équipe, la direction nantaise avait validé ce recrutement en espérant renforcer significativement son milieu de terrain pour la saison.
Le contrat d’Adson comprenait un salaire mensuel conséquent pour les standards du club, reflétant l’investissement important consenti par les dirigeants nantais. À l’époque, ce recrutement avait été présenté comme un coup stratégique pour l’équipe, comparable à la prolongation récente d’Alban Lafont qui avait bénéficié d’une revalorisation salariale significative jusqu’en 2027.
Un passage éclair et décevant
Force est de constater que l’aventure nantaise d’Adson a tourné court. Avec seulement huit apparitions sous le maillot jaune et vert, le joueur brésilien n’a jamais réussi à s’imposer dans le onze de départ. Son adaptation au championnat français s’est révélée plus compliquée que prévu. Pendant que le portier Alban Lafont confirmait son statut de joueur majeur malgré sa blessure face à Toulouse lors du premier match de la saison, Adson peinait à trouver ses marques.
Voici les principales raisons de son échec à Nantes :
- Difficultés d’adaptation au rythme et à l’intensité de la Ligue 1
- Concurrence féroce au milieu de terrain
- Barrière linguistique et culturelle compliquant son intégration
- Exigences tactiques différentes de celles auxquelles il était habitué au Brésil
Le départ vers Vasco de Gama
En juin 2023, après seulement six mois de présence, les négociations pour son départ ont abouti à un transfert vers Vasco de Gama pour 5,5 millions d’euros. Cette transaction représentait une perte sèche de 500 000 euros pour le FC Nantes, sans compter les salaires versés pendant cette période. La direction nantaise a préféré couper court à cette expérience insatisfaisante plutôt que de s’obstiner avec un joueur qui ne s’adaptait pas.
Ce transfert s’inscrivait dans la volonté du club de dégraisser son effectif après s’être montré offensif sur le marché. À titre de comparaison, le gardien Alban Lafont, recruté pour 8 millions d’euros et définitivement transféré après un prêt de la Fiorentina, représente un investissement beaucoup plus réussi pour le club.
Le salaire d’Adson et l’impact financier pour le FC Nantes
La rémunération du milieu brésilien au FC Nantes
Durant son court passage à la Beaujoire, Adson aurait perçu un salaire mensuel estimé entre 80 000 et 100 000 euros, selon plusieurs sources proches du club. Ce montant le plaçait parmi les joueurs bien rémunérés de l’effectif nantais, bien que loin derrière le capitaine Alban Lafont, dont la prolongation jusqu’en 2027 s’est accompagnée d’une substantielle revalorisation salariale.
Le coût total pour le club peut être décomposé comme suit :
- Indemnité de transfert : 6 millions d’euros
- Salaires sur six mois : environ 500 000 euros
- Primes à la signature et divers bonus : estimation à 200 000 euros
- Charges sociales et frais annexes : approximativement 300 000 euros
Au total, l’opération Adson aura coûté près de 7 millions d’euros au FC Nantes pour un retour sportif quasi inexistant et une revente à perte. Pour comparaison, ce montant aurait pu financer la convalescence et les soins médicaux d’un joueur comme Alban Lafont, actuellement blessé et absent des terrains jusqu’à octobre.
Un investissement peu rentable
En calculant le coût par minute jouée, l’opération Adson s’avère être l’une des moins rentables de l’histoire récente du club. Avec seulement huit matchs disputés, dont la plupart comme remplaçant, le ratio financier est catastrophique. Chaque minute du Brésilien sur le terrain a coûté plusieurs milliers d’euros au club, un luxe que le FC Nantes pouvait difficilement se permettre.
Cette situation contraste avec d’autres transactions du club, comme celle d’Alban Lafont, dont le prêt initial s’est transformé en transfert définitif, offrant une bien meilleure rentabilité sportive et économique sur la durée. Le gardien, malgré sa blessure actuelle, reste un élément central du projet nantais jusqu’en 2027.
La stratégie financière du FC Nantes sur le marché des transferts
L’épisode Adson illustre les défis de la politique de recrutement du FC Nantes. Après des investissements conséquents comme celui de Matthis Abline (10 millions d’euros) ou encore le transfert définitif d’Alban Lafont qui en fait la troisième recrue la plus chère de l’histoire de la « Maison jaune », le club doit équilibrer ses comptes.
Cette stratégie de recherche d’équilibre financier explique en partie pourquoi le FC Nantes s’est résolu à revendre Adson rapidement, malgré la perte financière. Dans un contexte où le club cherche à se maintenir dans l’élite tout en gardant des finances saines, chaque million d’euros compte. Le départ du milieu brésilien a ainsi permis de libérer une place dans l’effectif et de récupérer une partie de l’investissement initial pour potentiellement se renforcer ailleurs.
Moi, c’est Clara, 42 ans, passionnée de communication digitale et de récits jaunes et verts. Native de Saint-Nazaire, j’ai grandi avec le FC Nantes en fond sonore tous les dimanches à table. Aujourd’hui consultante en stratégie de contenu, je collabore avec FCNhisto.fr pour faire vivre le club autrement : à travers ses souvenirs, ses supporters, ses petites histoires qu’on ne lit pas dans les palmarès.