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CETTE ANNÉE LÀ : 1997-98

 

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Saison 1997-98 (Ligue 1)

 

Le groupe : Andréani (5), Carrière (27), Carotti (21), Chanelet (29), Da Rocha (33), Decroix (30), Ferri (30), Giallanza (12), Gillet (3), Gourvennec (33), Grange (1), Guyot (21), Landreau (33), Le Dizet (13), C. Le Roux (29), Leroy (5), Lièvre (31), Monterrubio (9), S. N'Diaye (26), Olembé (9), Savinaud (31), Sellimi (10), Suffo (4) et A. Touré (9).

Entraîneur : Raynald Denoueix.

 

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Résumé :  Japhet N’Doram et Christophe Pignol sur le rocher monégasque, Claude Makélélé sur le Vieux port de Marseille, Dominique Casagrande parti danser la Macarena au FC Séville, Eddy Capron recherchant plus de temps de jeu à Rennes… Après Christian Karembeu et Patrice Loko en 1995, puis Reynald Pedros, Nicolas Ouédec, Benoît Cauet ou encore David Marraud l’été suivant, le FC Nantes voit s’envoler les uns après les autres les champions de France 1994-95. Les derniers des Mohicans, à la eprise de l’entraînement, s’appellent Eric Decroix, Jean-Michel Ferri, Laurent Guyot et Serge Le Dizet.

 

Evidemment, il reste aussi le maître, Jean-Claude Suaudeau. Du moins est-il toujours bien là physiquement. Car la tête, elle, n’y est plus vraiment. Voici qu’en plein stage de pré-saison, à Reith Seefeld, « Coco » jette l’éponge, sans doute écœuré par la façon dont, une deuxième fois, on ne lui aura pas permis d’aller au bout de ses idées avec une génération exceptionnelle. En 1983 comme en 1995, il a dirigé deux équipes merveilleuses, virevoltantes, dominant leur championnat avec une insolence que les chiffres ne savent pas traduire. Mais à deux reprises, on lui aura volé son équipe, l’empêchant à la fois de pérenniser la primauté jaune sur le sol français et de se présenter sur la scène européenne avec les moyens de ses ambitions.

 

C’en est donc trop pour « Coco », au tour de Raynald Denoueix ! Quel entraîneur serait plus légitime, d’ailleurs, que le Normand, pour reconstruire dans la durée autour des joueurs qu’il a lui-même formés ? On pense ici naturellement à Mickaël Landreau, Nicolas Savinaud et Frédéric Da Rocha, tous trois en passe de s’imposer comme des cadres de l’équipe ; mais aussi aux espoirs du club : Olivier Monterrubio, Eric Carrière, Salomon Olembe, Alioune Touré, Nicolas Gillet, Patrick Suffo… De fait, c’est bien autour du centre de formation qu’il est demandé à Raynald Denoueix de travailler, car les recrues du groupe professionnel sont loin de compenser les départs : en attaque, Samba N’Diaye arrive de Saint-Etienne (qui se traîne en D2) tandis que l’Azuréen David Andreani débarque du modeste Stade raphaëlois (CFA) ; en défense, Stéphane Lièvre est engagé pour occuper le couloir gauche ; dans les buts, Fabrice Grange est invité à jouer le rôle de doublure en lieu et place de Dominique Casagrande.

 

Les débuts de Denoueix à la tête d’une équipe professionnelle sont pour le moins délicats. Ses Canaris sont battus d’entrée à la Beaujoire par Bastia (0-1), avant de revenir bredouilles de Marseille (0-1), puis de céder à nouveau à domicile face à Auxerre (0-2). Trois matches, aucun point, aucun but. Le peuple jaune, orphelin de « Coco », s’inquiète.

Une embellie pointe pourtant rapidement le bout de son nez. Les Jaunes s’imposent à Strasbourg (2-1) lors de la quatrième journée, avant de confirmer à Nantes face au Havre (2-0), puis de décrocher un honorable résultat nul à Lens (0-0). Mais il ne faut pas se leurrer, le FC Nantes dispose d’une équipe moyenne et laborieuse. Qu’on se le dise, l’époque n’est pas au clinquant, mais à la reconstruction.

 

Le mois de septembre est très difficile. Montpellier vient prendre un point à la Beaujoire (1-1) à des Canaris qui trébuchent ensuite dans le piège qui leur est tendu à Guingamp (0-1), et c’est maintenant Cannes qui rentre victorieux de la Basse-Loire (1-2). La coupe de l’UEFA, à laquelle la troisième place de la saison passée leur ouvre l’accès, offre-t-elle un peu d’air frais aux Jaunes ? Pensez-vous ! Les Danois d’Aarhus, pourtant tenus en échec (2-2) chez eux, xiennent à leur tour s’imposer à Nantes à l’issue d’un improbable  hold up  (0-1).  Voilà  pour  l’épopée  européenne,  retour,  au  pain  quotidien.  Le  nul  à  la  maison  enregistré  face  au

Paris Saint-Germain est plutôt rassurant, sauf qu’il est suivi d’une nouvelle défaite à Toulouse (0-1). Après onze journées, le bilan se compose de 2 victoires, 3 nuls et 6 défaites. Le public gronde.

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Par bonheur, les Canaris retrouvent face à Lyon (3-2) le chemin de la victoire. Plus solide, plus sûre d’elle, l’équipe va décrocher le nul à Bordeaux (1-1), puis s’impose devant Châteauroux (3-1), avant de pousser le champion en titre dans ses derniers retranchements au stade Louis II (défaite 2-3). Mais, cette fois encore, une hirondelle n’a pas fait le printemps. Ce FCN-là ne peut rien viser d’autre que le ventre mou, comme le démontrent Metz, en ramenant un point de la Beaujoire (1-1), ou Rennes, en assommant son jalousé voisin (0-3). La belle victoire face à l’Olympique de Marseille (1-0) n’est pas confirmée à Auxerre (1-3). Un succès sur Strasbourg (2-1) précède un échec au Havre (0-1).

 

Le premier rendez-vous de l’année 1998 est manqué : les Jaunes sont éliminés à Montpellier (0-1) dès leur entrée en lice en coupe de la ligue. La courte trêve hivernale semble cependant avoir été bénéfique puisque le club remporte quatre rencontres de championnat sur cinq entre le 11 janvier et le 13 février : à domicile, contre Lens (1-0) et Guingamp (2-0), mais aussi à Cannes (3-2) et à Paris (1-0) ; seul Montpellier, à la Mosson, ne lui réussit décidément pas (0-2) durant cette période faste. Las, deux défaites à la Beaujoire, concédées devant Toulouse (0-1) puis Bordeaux (1-2), entrecoupées par un bon résultat nul à Lyon (0-0), viennent briser cet élan, accentuant une impression déjà nette : c’est une saison de transition dont il ne faut rien attendre, d’autant que l’équipe est limitée.

 

Et ce n’est pas le parcours du FCN en coupe de France qui risque de nous faire changer d’avis : si les redoutables Marsouins de Brétignolles-sur-Mer (DH) tombent face aux assauts nantais (3-0), le Stade Malherbe de Caen, désormais pensionnaire de la deuxième division, tient bon, lui, en seizièmes de finale (0-1). 19 ans après le triomphe de 1979, la Maison jaune ne compte toujours qu’une coupe de France à son palmarès.

 

Après une dernière victoire à Châteauroux (2-1) qui assure définitivement le maintien, les Canaris finissent en roue libre : Monaco (1-1) et Rennes (1-1) tour à tour viennent chercher le nul, alors que Metz (3-2) et Bastia (2-1) s’assurent, chez eux, les trois points de la victoire. Le mois de mai à peine entamé, la saison du FC Nantes s’achève dans l’anonymat d’une onzième place alors que le stade de la Beaujoire, comme toute la France, se prépare à accueillir la coupe du monde.

 

 

Pretty Boy   ©  FCNhisto.fr - Le 3 octobre 2006

 

Les détails de la saison :

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