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CETTE ANNÉE LÀ : 1963-64

 

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Saison 1963-64 (Ligue 1)

 

Le groupe : Blanchet (20), Boukhalfa (18), Bout (30), Budzynski (22), Couronne (16), De Michèle (21), Eon (29), Gondet (25), Guillot (32), Jort (11), Le Chenadec (27), Moine (5), R. Muller (14), Rault (6), Santos (16), Siatka (26), J. Simon (32), J-J. Simon (3) et Suaudeau (21).

Entraîneur : José Arribas.

 

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20 ans après sa création, 18 ans après son entrée dans le professionnalisme, le Football Club de Nantes s’apprête en cet été 1963 à vivre sa première saison parmi l’élite. Enfin, est-on tenté de dire ! Car le petit monde du football nantais commençait à furieusement s’impatienter… C’est finalement José Arribas qui aura réussi à mener les Canaris en première division,  une mission dont ni Aimé Nuic, ni Antoine Raab, ni Antoine Gorius, ni Emile Veinante, ni Louis Dupal, ni Karel Michlowsky n’avaient su s’acquitter.

 

L’accession a donc été suffisamment longue à se dessiner pour que le FCN se donne les moyens de relever le challenge qui consiste à s’installer durablement au sein des 18 meilleurs clubs français. Cependant, l’effectif n’est pas bouleversé. Du côté des départs, outre la retraite bien méritée du défenseur Pancho Gonzalès, il faut seulement souligner que 2 artisans de la montée ne montent pas en première division : André Strappe rejoint Bastia, tandis que Jean Markiewicz atterrit à l’Olympique de Marseille. Dans le même temps, un attaquant cherbourgeois, Jacky Simon, et un arrière gauche stéphanois qui n’a encore jamais évolué chez les professionnels, Gabriel De Michele, posent leurs valises en Basse-Loire, bientôt rejoints par le défenseur lensois Robert Budzynski qui vient trouver du temps de jeu chez un promu. Un milieu argentin, Ramon Muller, arrive à son tour, un peu plus tard.

 

Le 1er septembre, c’est dans leur stade de Malakoff qu’onze Jaunes ont l’honneur de disputer, face à Sedan, le premier match de l’histoire du club en première division ; et puisque c’est décidément un soir de « premières », Jacky Simon inscrit ce qui restera pour l’éternité le premier but nantais dans l’histoire de la première division. Un score de parité (2-2) sanctionne cette rencontre inaugurale. Une semaine plus tard, c’est à Paris, face au mythique Racing, que le FCN connaît son premier déplacement… et sa première défaite (0-3).

 

La première victoire, les Canaris la décrochent devant leur public, face à Valenciennes (3-1). Les voici définitivement lancés dans l’aventure de l’élite. Et à ce jeu-là, ils ne se débrouillent pas si mal : les victoires obtenues à domicile face à Lyon (3-1), Angers (1-0), répondent aux défaites concédées à Toulouse (0-1), Nîmes (0-3)… et à la seule réelle déception que constitue l’échec à domicile face au champion de France en titre, Monaco (1-3). A l’aube du mois de novembre, le bilan des premiers pas du promu est tout à fait présentable : si ses 7 points ne lui valent que le 14ème rang, il ne pointe jamais qu’à 2 points (une victoire) des Bordelais, 5èmes.

Jean-Claude Suaudeau et Robert Budzynski

 

Les tendances constatées durant les 2 premiers mois ne se démentent pas, bien au contraire : les Canaris souffrent hors de leurs bases, où ils accumulent les défaites qui sont souvent sévères : il en est ainsi sur les pelouses du Stade français (0-4), de Rouen (2-5), de Saint-Etienne (6-1), de Bordeaux (2-0), de Sedan (2-0), de Monaco (3-1) et de Lens (2-0). C’est bien simple, des premiers jours de septembre 1963 à la fin du mois d’avril 1964, jamais les Jaunes ne rentrent vainqueurs d’un de leurs déplacements ; 5 points, obtenus à Strasbourg (0-0), à Valenciennes (0-0), à Lyon (1-1), à Angers (3-3) et à Reims (1-1), constituent leur maigre butin.

 

Dans ces conditions, il importe de se faire respecter à Malakoff. Par bonheur,  les  victoires  obtenues  par  les  Jaunes en début de

saison y sont suivies de beaucoup d’autres : Lens (2-1), Nice (3-0), Rennes (2-1),  Strasbourg (2-1), le RC Paris  (1-0), Nîmes (2-1), le Stade Français (3-1)  et Rouen (7-1) sont tour à tour battus.  Sur  la

Jean-Claude Suaudeau et Robert Budzynski ont joué ensemble entre 1963 et 1969.  Deux titres de Champion de France (1964-65 et 1965-66)  pour le FC Nantes.

longue période qui court de novembre à avril, seuls Reims(0-0) et Toulouse (2-2) ne rentrent pas bredouilles de leur expédition en Loire-Atlantique

 

Parallèlement au championnat, les Canaris réalisent leur première grande épopée en coupe de France :  vainqueurs des amateurs aquitains de Camblane en 32ème (7-0 à La Roche-sur-Yon, avec un quintuplé de Jacky Simon !), puis de Sedan (1-0 à Bordeaux), Strasbourg (1-0 à Lorient) et Nice (4-1 à Marseille), ils disputent une demi-finale, hélas perdue face aux Girondins de Bordeaux (0-2 à Marseille).

 

Au matin du 1er mai, il ne reste plus que 4 journées à disputer. Fort de ses nombreux succès à domicile et de ses tout aussi habituels échecs à l’extérieur, le FCN, avec 30 points, occupe une très logique 9ème place au classement. Il n’est cependant pas question de parler de « ventre mou » : dans ce championnat d’une rare densité, le leader stéphanois n’évolue jamais que 9 points plus haut, alors que, 7 points plus bas, la lanterne rouge niçoise n’est pas ridicule, et encore moins condamnée à la relégation.

 

Voici que les Jaunes remportent à Nice (2-1) la première victoire à l’extérieur de l’histoire du club… avant de s’incliner à Malakoff face à Saint-Etienne (1-3). Si les tendances observées depuis le début de l’exercice 1963-64 sont infirmées coup sur coup, le classement est de son côté bel et bien confirmé, tant pour ses extrémités que pour la place du FC Nantes au milieu du tableau.

 

Les Canaris concluent leur première saison au sein de l’élite par un dernier succès en bord de Loire face à Bordeaux (4-1)… et un dernier échec à Rennes (3-1). La 8ème place qui leur échoit est tout à fait honnête. Les autres marches, il reviendra à José Arribas et à ses hommes de les gravir dans les années à venir.

 

Pretty Boy   ©  FCNhisto.fr - Le 23 juillet 2006

 

Les détails de la saison :

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