L'actualité 2008-09 du FC Nantes

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Le 13 mai 2009

Le FC Nantes est devenu le FC Néant

O Lyonnais 3-0 FC Nantes :  Ligue 1 - 35ème journée

Le FC Nantes n’en finit pas de sombrer. Après la grosse déconvenue face au Havre (1-2), au stade de la Beaujoire, les Canaris sont restés bien en place, respectant les consignes à la lettre, tant et si bien qu’ils en ont oublié de jouer, offensivement et défensivement. Les joueurs de Baup ont été spectateurs pendant une bonne partie de la rencontre,  au  stade  de

Gerland, et ils ont plié à trois reprises face à une bonne équipe lyonnaise, certes, mais encore loin du niveau qui fut le sien ces dernières années.

Un pas de plus vers la relégation

Les Nantais ont fait un pas de plus vers la relégation, après cette défaite face à Lyon (3-0), dans le cadre de la 35ème journée de Ligue 1. Les Canaris ont perdu une place au classement et ils occupent désormais le 19ème rang, devancés par l’AS Saint-Etienne qui compte le même nombre de point (33 pts), qui a la même différence de buts (- 21), mais qui possède une meilleure attaque avec 30 buts marqués contre 29 réalisations pour le FCN. Les Verts joueront ce mercredi face au Havre AC, au stade Jules Deschaseaux. L‘Olympique Lyonnais a consolidé sa place sur le podium, synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le Paris SG est désormais à quatre longueurs des Gones avant leur match face au Mans UC, au stade Léon-Bollée, ce mercredi à 19 heures.

« Coups de boules » à la lyonnaise

Trop attentistes et manquant singulièrement d’agressivité, les Canaris ont très rapidement encaissé le premier but. Un très bon mouvement lyonnais était orchestré côté droit par Juninho qui centrait au deuxième poteau, Ederson remisait du front pour Makoun (7e) qui reprenait de la tête et donnait logiquement l’avantage à l’OL. Sur le banc, Kita a dû apprécier les « coups de boules » des joueurs de Puel… Mais pas le temps de rêver, et déjà Alonzo (14e) évitait au FCN de se voir mener 2 buts à 0. Le portier nantais était à la parade sur une reprise de la tête de Cris, qui s’imposait dans tous les duels aériens, aussi bien offensivement, que défensivement. Cette action a quelque peu réveillé les Canaris, qui se montraient dangereux suite à un bon centre de Bekamenga, côté droit, sur lequel Maréval (18e) s’élevait et piquait parfaitement sa reprise de la tête, mais le ballon fuyait le cadre pour quelques centimètres. L’Olympique Lyonnais faisait le trou au tableau d’affichage après la demi-heure de jeu. Un contre était rapidement lancé par Toulalan qui servait Delgado dans le couloir droit. L’international argentin percutait vers l’avant, trouvait un relais avec Benzema,  avant de centrer en retrait pour Makoun (34e) qui n’avait plus qu’à assurer le doublé. Sur l’action suivante, N’Daw (36e), d’une bonne frappe, obligeait Lloris à sortir le grand jeu. Les Lyonnais dominaient la fin de la première mi-temps et Alonso (41e) était une nouvelle fois mis à contribution sur un coup-franc de Juninho.

« Je marque et toi, tu me regardes »

La deuxième période n’allait rien changer à la situation, l’OL allait gérer et enfoncer le clou sans trop forcer, tandis que le FCN était incapable de se montrer dangereux offensivement, si ce n’est sur une action individuelle, comme celle de Moullec (51e), dont la frappe aurait sans doute mérité d’attraper le cadre. Puel a pu faire tourner son effectif et redonner du temps de jeu à Govou, absent des terrains depuis quatre mois, suite à une blessure au tendon d‘achille. Les Lyonnais ont retrouvé de la confiance en inscrivant un troisième but, par l’intermédiaire de Mounier (79e), entré en jeu depuis quelques minutes, mais qui ne tardait pas à se mettre en évidence. Sur un corner frappé par Källström, les défenseurs nantais se regardaient, Mounier (79e), plein axe, était libre de tout marquage, Guillon est bien revenu à sa hauteur mais il a oublié de sauter afin de le gêner dans sa course d’élan… Le jeune attaquant lyonnais en a profité pour crucifier le gardien nantais d’un nouveau « coup de boule » imparable. En fin de rencontre, Alonzo (86e) était une nouvelle fois à la parade sur une tentative de Govou.

« Circulez, il n'y a plus rien à voir ! »

Encore une fois, le portier nantais a évité la déroute, mais il ne peut pas, à lui seul ou presque, sauver le FC Nantes. Si tous les joueurs donnaient autant que Alonzo, Vainqueur ou Da Rocha, la Maison Jaune n’en serait certainement pas là. Mais faire preuve d’autant d’immobilisme, de naïveté, ou encore de déchets techniques, ça laisse dubitatif. Le FCN ne mérite pas le Ligue 1, et ce ne sont pas les belles paroles, qui se veulent rassurantes, affirmant que le maintien reste possible, qui changeront quoi que ce soit. Pour rester dans l’élite, il faut jouer, collectivement et individuellement, et les joueurs de Baup en sont incapables. Face à Lyon, ils n’ont pas existé, comme ce fut déjà le cas face au Havre et à Nancy. Au stade de Gerland, ce fut un énième match sans envie et sans talent, jamais on a senti les Canaris concernés par la lutte qui devrait les habiter. Le FC Nantes n’est plus, désormais c’est le FC Néant qui hante les bords de l’Erdre. Le purgatoire, c’est tout droit, et c’est largement mérité.

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Pascal C. avec la complicité de Riki44  ©   FCNhisto.fr  -  Le 13 mai 2009

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