L'actualité 2008-09 du FC Nantes

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Le 27 avril 2009

Le FC Nantes peut prier après sa défaite à Nancy

AS Nancy 2-0 FC Nantes :  Ligue 1 - 33ème journée

Le FC Nantes n’arrive pas à enchaîner deux bons matchs. La victoire face à Nice, au stade de la Beaujoire, était un leurre, tant les Aiglons ont refusé de jouer le jeu. Les Canaris se sont logiquement inclinés au stade Marcel Picot. L’AS Nancy a été plus cohérente collectivement,  notamment en deuxième période.  Ce succès (2-0) permet aux Nancéiens de

mettre les Nantais à six longueurs. Les joueurs de Baup ont eu la possession du ballon, mais ils n’ont jamais su l’utiliser offensivement. Deux ou trois occasions, dont deux franches, c’est trop peu pour une équipe qui devait absolument gagner. Le FCN a été plus attaché à ne pas perdre, qu’à jouer résolument tourné vers l’avant. Le match contre Nice était un non-match, on ne pouvait donc pas s’appuyer sur cette prestation pour analyser les progrès de l’équipe nantaise.

Nancy a joué, Nantes a déjoué

Face à Nancy, un groupe soudé, volontaire et avec des qualités offensives intéressantes, Nantes n’a pas su forcer son destin, et comme défensivement il y a toujours de grosses lacunes, le résultat final n‘a rien de surprenant. Dès la fin du premier quart d’heure, on sentait les Nantais se résigner, comme s’ils étaient impuissants face à un adversaire  qui s’engageait à fond  dans tous les compartiments du jeu.  C’est  pourtant avec cet état d’esprit qu’on peut espérer se sortir des situations les plus difficiles. L’ASNL a joué et a gagné son troisième match consécutif, tandis que le FCN a déjoué et n’a pas profité des défaites de Saint-Etienne et de Caen pour prendre ses distances avec la zone rouge.

Cinq minutes de jeu

Les Canaris ont tiré les premiers par l’intermédiaire de Maréval (1e) qui obligeait Grégorini à la parade sur sa frappe puissante et croisée. Rapidement, les Nancéiens se sont imposés dans l’entre jeu et ils ont eu l’occasion d’ouvrir le score suite à un bon mouvement orchestré par Hadji, mais son centre ne profitait pas à Féret (5e) qui ne trouvait pas le cadre sur sa reprise de volée. La fin de la première période était jouée sur un faux rythme, les deux équipes ne parvenaient pas à se procurer  la moindre occasion franche. Personne ne voulait se découvrir et le match devenait ennuyeux. Monsieur Auriac sifflait la pause sur un score nul et vierge qui reflétait parfaitement la physionomie du match.

Une défense nantaise attentiste

Le début de la seconde mi-temps n’était pas plus intéressant, même si les deux formations essayaient de mettre davantage de rythme. Comme souvent dans un match fermé, la solution allait venir d’un coup de pied arrêté. Da Rocha était victime d’une faute non-sifflée et dans la continuité Nancy obtenait un coup-franc suite à une faute de Vainqueur. Féret (56e) se chargeait de frapper et son tir à ras de terre surprenait N’Dy Assembé, masqué par son mur. On s’attendait alors à une réaction des Canaris, mais celle-ci tardait à venir. Les Nancéiens conservaient la maîtrise du jeu, malgré que la possession de balle soit nantaise. Les joueurs de Correa allaient doubler la mise quinze minutes après l’ouverture du score. Grégorini, après s’être interposé sur une frappe de Klasnic, lançait Dia sur un long dégagement. L’attaquant nancéien récupérait le cuir devant une défense nantaise très attentiste, il dribblait N’Dy Assembé qui était obligé de faire faute. Le penalty était indiscutable et André Luiz se chargeait de le transformer (70e). La messe était dite. Les Canaris, assommés par ce deuxième but, ne parvenaient pas à accélérer le jeu et à mettre en défaut le pressing constant des Nancéiens. Abdoun, auteur d’une bonne rentrée suite à la blessure de Capoue (45e), essayait de donner un peu de vie à l’attaque nantaise, mais il était trop esseulé pour créer le danger.

Le FC Nantes face à son destin

Le succès de l’ASNL est logique, c’est le troisième consécutif, et les joueurs de Correa ont fait un grand pas vers le maintien. Quant au groupe de Baup, il devra se battre jusqu’au bout et montrer un autre visage pour s’en sortir, tant collectivement, que techniquement.

Le FC Nantes devra gagner face au Havre, dimanche prochain, avant d‘aller défier Lyon au stade Gerland. La fin de championnat s’annonce crispante, mais ce n’est une surprise pour personne, sauf peut-être pour ceux qui ont cru que la victoire face à Nice était due à une nette progression de l’équipe. Or aujourd’hui, on sait qu’il n’en est rien.

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Pascal C. avec la complicité de Riki44  ©   FCNhisto.fr  -  Le 27 avril 2009

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